« le carnet de route »
Mercredi 03 Avril 2013
Train Orléans-Paris.
J’ai oublié, laissé à Orléans,
les cadeaux pour maman et Flora : le chocolat de pâques ….
Déjeuner chez maman – Paris XV°, évidemment je parle
du projet de marche, j’écris toutes les étapes pour que maman
« puisse me suivre » !
Diner et soirée avec Fora –
Paris V° :
Flora a eu la gentillesse de me préparer un diner simple et bien sympathique. Ce soir là, le hasard a fait qu’elle avait une soirée dans au FIAP [1] ! En entrant, quelle belle surprise de voir des affiches et des marque-page de Flora ! Super de voir Flora tout à fait à l’aise devant une vingtaine de personnes expliquant, montrant quelques mouvements, danse de Bharata-Nathyam puis les invitant à la suivre dans ses démonstrations …. Ces spectateurs sympathiques se mettant volontiers « dans la danse » !
Jeudi 04 Avril – Gite : Les Capucins
Matin lever à 5h45 : petit déjeuner rapide, je me rends à pied à
la Gare de Lyon.
Train TGV Paris - Lyon –
changement pour St-Etienne puis Le Puy en Velay arrivée 12h. Dans le train il semble y avoir quelques pèlerins
(mais je ne me rappelle de personne en particulier), par contre il y a un groupe
d’Hospitaliers[2] ….
Nous rencontrerons des Hospitaliers
à plusieurs reprises ; la première fois au Puy, le lendemain 5 Avril une
dame paye notre café au petit déjeuner … puis dans différents gites …
Ces personnes sont des
bénévoles, toujours très aimables (à l’abbaye de Conques, les Hospitaliers
payent même leur séjour) … personnellement je trouve que d’avoir ces personnes
à notre service me rend mal à l’aise, je ne suis pas dans le besoin, je ne
souhaite pas que l’on soit à mon service …
Dans le 2° train, je
ressens un mal de tête, peut-être une angine ?
Le Puy en Velay : les aiguilles de lave
En
sortant de la gare, je vais directement au gite situé à la sortie de la ville.
Rien à dire de spécial sur ce gite, il est pratique, propre (d’ailleurs à part
un, tous les gites dans lesquels nous sommes allés sont propres et pratiques,
avec pour la plupart le choix entre la demi-pension ou la cuisine à notre
disposition pour se faire à manger (y compris les ustensiles de cuisine et un
minimum : sel, huile etc…)).
Ce
gite « les Capucins » est directement sur le chemin : il n’y a
plus qu’à monter la côte …. La 1° étape impose un dénivelé de 500 mètres !
Je
me mets au lit, à 12h30, dors …. Et, vers 14h. je vais chercher Michel il
arrive lui aussi par le train …. Celui-ci plutôt bien rempli de pèlerins ….
Michel est souriant,
fatigué par son trajet Vienne-Le Puy … surtout par la nuit à Zurich dans une
cabine téléphonique (à l’extérieur de la gare … la gare fermant pendant la
nuit !), il a faim.
Précision
de Michel : J’ai été mal renseigné à Vienne. La gare de Zürich a été
fermée en raison de travaux de rénovation et de modernisation = arrivé à 23h30,
pas de salle d’attente entre 01h00 et 04h30. Comme mon train pour Genève-Lyon
partait à 05h30, il me semblait logique et surtout pratique de rester en gare
(dixit aussi l’employée ferroviaire à Vienne). Pas de chance !!! Très
mince consolation : je n’étais pas le seul dans cette situation. Grosse consolation :
c’était une cabine téléphonique à une place… ouf pour moi quand même!
Le Puy en Velay : début de la rue Saint-Jacques
Je me remets au lit pendant
que Michel ira « casser la croute ».
En
fin d’après-midi, nous sortons tous les 2, ballade en ville : symboles du
chemin au sol, sur les murs, en vente dentelles[3] ou
lentilles[4], le patrimoine
architectural est riche, rehaussé par
les aiguilles de lave, visite de la cathédrale…. tampon sur la Créantiale[5]
(boutique de la cathédrale), la vierge noire me rappelle celle de Velankanni en
Inde du Sud …..
Michel est allé chercher cette créantiale à Vienne
Au diner : plat de
lentilles du Puy …. évidemment et évidemment elles sont délicieuses !
Nous
partageons notre dortoir avec une
femme qui, comme nous part pour le chemin … mais nous ne la reverrons pas …
Les Vierges noires sont des effigies féminines qui appartiennent à
l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles figurent généralement
la Vierge Marie,
mais certaines d'entre elles représentent également Sara la noire
ou Sainte Anne.
La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe et le
XVe siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des XIIIe et XIVe siècles.
La majorité des 450 à 500 recensées se rencontrent dans le bassin méditerranéen
occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante
dans le sud de la France où on en compte 180. Selon l’Église catholique, il
n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. On a voulu
l'expliquer après coup par un passage du Cantique des cantiques
(1 :5) : « Nigra sum, sed formosa » : « Je suis
noire mais belle. »[6]
vierge
noire
dentelles
[1] FIAP (centre de séjour International) Jean Monnet - 30
rue Cabanis - 75014 PARIS
[2] Les ordres hospitaliers eurent souvent leur
origine dans des groupes de personnes pieuses qui, poussées par un idéal
religieux, s’associaient dans le but de rendre un service particulier dans
l’Église, souvent un service aux plus faibles ou personnes en danger :
malades, voyageurs, pèlerins.
http://www.quickiwiki.com/fr/Liste_des_ordres_hospitaliers
http://www.quickiwiki.com/fr/Liste_des_ordres_hospitaliers
[3] Centre d'Enseignement de la Dentelle au Fuseau (C.E.D.F)
Association 1901 - 38 à 44 rue Raphaël 43000 LE PUY-EN-VELAY
Association 1901 - 38 à 44 rue Raphaël 43000 LE PUY-EN-VELAY
[5] C’est une accréditation délivrée à celui qui accomplit ce
périple – obligatoire en Espagne pour aller d’un gite à
l’autre. Michel est allé chercher cette créantiale au diocèse de Vienne.